Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
« Car j’aime comparer à de très jeunes filles
mes pensées qui ont la courbe de leurs jambes craintives
et l’effarouchement moqueur d’éclats de rire.
Seules les jeunes filles ne m’ennuyèrent jamais :
Vous savez qu’elles vont, dont ne sait quoi, causer
le long des tremblements de pluie des églantiers.
Et moi, je ne sais pas ce que mes pensées pensent.
J’aurais dû naître un jour calme des grandes vacances,
lorsque les framboisiers ont des cousines blanches. »
Francis Jammes, Le Deuil des primevères