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Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...

Quelques lectures pour la fin de l’année 2021

Comme chaque année à pareille époque, voici quelques livres à lire ou à offrir durant cette période de fêtes. Il a été difficile de les choisir dans les parutions d’une rentrée qui m’a paru riche en belles surprises, et bien faite pour marquer les dix ans de mon blog.

 

À cette occasion, de nombreux écrivains ont accepté de répondre à la question que je leur avais proposée : Aimez-vous parler de vos livres ? La dernière des contributions sera en ligne cette semaine, et, pendant les longues soirées qui s’annoncent, vous pourrez, si cela vous tente, les relire toutes, sous la rubrique « Parler de vos livres » (ci-contre, colonne de droite). Chacune est différente des autres et bien dans la manière de l’auteure ou de l’auteur. Je suis très heureux de pouvoir vous offrir ce petit panorama grâce au talent et à l’amitié de ces artistes de la plume.

 

Je les remercie ici, ainsi que vous, bien sûr, pour votre fidélité et votre soutien. Je vous souhaite une fin d’année sereine et revigorante. Nous nous retrouverons début janvier, où mon blog reprendra, pour dix autres années j’espère, son rythme habituel. Vous entendrez alors parler d’Éric Vuillard, de Tonino Benacquista, de Shintaro Ishihara, de Gilles Sebhan et de bien d’autres…

 

 

 

photo Pierre Ahnne

 

 

 

Visions d’aujourd’hui et de demain

 

Klara et le soleil, Kazuo Ishiguro, traduit de l’anglais par Anne Rabinovitch (Gallimard)

Sous les apparences, palpitantes, du thriller et de la dystopie, le romancier britannique pose subtilement une question profonde : qu’est-ce qui, surtout à l’heure des intelligences artificielles, fait l’humanité de l’humain ?

 

Quatre heures, vingt-deux minutes, dix-huit secondes, Lionel Shriver, traduit de l’anglais par Catherine Gibert (Belfond)

Très incorrecte (et très drôle), l’écrivaine américaine poursuit sa critique de l’époque. Culte de l’effort physique, culte du moi, cancel culture…, elle mène la satire aux confins de la métaphysique.

 

 

Familles

 

Les Garçons de la cité-jardin, Dan Nisand (Les Avrils)

Portrait d’un (vrai) quartier, tableau (noir) d’une famille populaire : l’ombre de la tragédie plane sur ce beau et prometteur premier roman.

(Voir aussi mon entretien avec l’auteur)

 

Le Garçon de mon père, Emmanuelle Lambert (Stock)

Fidèle à sa manière virtuose et décalée, Emmanuelle Lambert raconte la vie et la mort de son père tout en esquissant un autoportrait en mouvement.

 

 

photo Pierre Ahnne

 

 

La montagne et la mer

 

Okoalu, Véronique Sales (Vendémiaire)

Par la magie du style, Véronique Sales renouvelle le récit d’île déserte et en fait une magnifique méditation sur le temps et le monde.

 

Au temps des requins et des sauveurs, Kawai Strong Washburn, traduit de l’anglais par Charles Recoursé (Gallimard)

Une famille hawaïenne d’aujourd’hui perturbée par les dons des dieux : malgré ses naïvetés, ce premier roman violent et audacieux se signale en tout cas par son originalité.

 

La Félicité du loup, Paolo Cognetti, traduit de l’italien par Anita Rochedy (Stock)

Dans ce roman à l’intrigue minimaliste, la montagne est le grand personnage. Des chapitres qui semblent autant de haïkus en composent le portrait ému mais sans lyrisme.

 

 

photo Pierre Ahnne

 

 

… et un grand peintre

 

Paul Klee jusqu'au fond de l'avenir, Stéphane Lambert (Arléa)

Racontant l’expérience vécue devant les tableaux de l’artiste suisse, Stéphane Lambert poursuit sa réflexion poétique sur l’art comme passage entre les apparences et leur au-delà.

 

 

photo Pierre Ahnne

 

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