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Par Pierre Ahnne le 30 Mars 2024 à 07:51
Cherche David éperdument, Paule Darmon (L’Antilope)
Dans un récit qui mêle les lieux, les époques, les visages divers du judaïsme, l’auteure de Robert de Niro, le Mossad et moi lie astucieusement le thème de l’identité à une réflexion sur le romanesque.
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Melody, Martin Suter, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni (Phébus)
Dans cette étrange histoire de fiancée disparue, qui dit vrai ? qui invente ? qui manipule qui ? Mystère, enquête, gastronomie italienne, l’écrivain suisse trousse une fable malicieuse en forme de roman troublant.
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L’Homme qui vivait sous terre, Richard Wright, traduit de l’anglais par Nathalie Azoulai (Bourgois)
Réfugié dans les égoûts pour fuir une police raciste, un jeune Noir découvre le vrai visage du monde. Ce roman du grand écrivain afro-américain, refusé par son éditeur en 1942 et enfin traduit, était un chef-d’œuvre.
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L’Éclat de rire, Sylvie Schenk, traduit de l’allemand par Olivier Le Lay (Gallimard)
Une écrivaine, franco-allemande comme Sylvie Schenk, est longuement interviewée à propos d’un roman d’amour inspiré de sa propre histoire. Vertiges, second degré, jeux de miroir… Un texte étourdissant de drôlerie et d’astuce.
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Le Masque de Dimitrios, Eric Ambler, traduit de l’anglais par Gabriel Veraldi et Patricia Duez (L’Olivier)
Les éditions de l’Olivier ont entrepris de nous faire redécouvrir l’œuvre d’un des inventeurs du roman d’espionnage contemporain. Première réédition avec cette enquête-poursuite à travers l’Europe des années 1930, où l’enquêteur lui-même est romancier.
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Ceci est mon corps, Claire Huynen (Arléa)
Hélène, jadis Hervé, veut entrer au couvent… Une interrogation vertigineuse en partie masquée par des enjolivures.
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Jeunesse, Tove Ditlevsen, traduit du danois par Christine Berlioz et Laila Flink Thullesen (Globe)
Le deuxième tome de la trilogie autobiographique d’une grande écrivaine danoise. Lucidité, humour, violence et lumière.
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Le Mariage, Dorothy West, traduit de l’anglais par Arlette Stroumza (Belfond [vintage])
Dans ce roman commencé en 1940 mais publié en 1996, la romancière afro-américaine mettait la satire sociale au service d’une réflexion brillante et caustique sur la question de savoir ce qu’être « de couleur » veut dire.
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Par Pierre Ahnne le 27 Février 2024 à 17:28
Très chers amis, Gary Shteyngart, traduit de l’anglais par Stéphane Roques (L’Olivier)
Une grande maison dans la campagne, un groupe d’amis d’origines diverses confinés là pendant la pandémie… Entre Tchekhov et Nabokov, l’écrivain américain né à Saint-Pétersbourg fait le portrait de son second pays, et esquisse un éloge doux-amer du bonheur.
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Archives de la joie, Jean-François Beauchemin (Québec Amérique)
L’auteur du Roitelet dessine une autobiographie capricieuse et poétique, dont le fil conducteur est son rapport aux animaux.
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La Prise du diable, Lina Wolff, traduit du suédois par Anna Gibson (Les Argonautes)
Minnie et Mickey, pense Minnie, sont victimes de deux démons jumeaux qui se haïssent… Cette idée délirante l’entraînera dans d’effrayantes aventures sur les bords du Mississippi. La véritable emprise est celle que ce texte exceptionnel exerce sur l’esprit du lecteur.
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Taipei sous la pluie de prunes, Éric Faye (Picquier)
L’écrivain-voyageur erre dans ses souvenirs des nombreux coins d’Asie qu’il a visités. À la recherche d’instants perdus qui sont autant d’images soustraites au cours du temps.
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L’Affaire Rachel, Caroline O’Donoghue, traduit de l’anglais par Sylvie Doizelet (Mercure de France)
Rachel a vingt ans, à Cork, en 2010 ; elle est amoureuse de son prof, mais vit avec son meilleur ami, lequel est gay… La jeune écrivaine irlandaise brosse un tableau pétillant des nouveaux rapports amoureux.
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Zorrie, Laird Hunt, traduit de l’anglais par Anne-Laure Tissut (Globe)
La vie de Zorrie, à travers l’Amérique du XXe siècle, ou l’histoire simple d’une âme complexe. Un hommage à Flaubert tant par le style que par le thème.
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Un si beau bleu, Florian Forestier (Belfond)
Florian veut escalader le Cervin même s’il n’est pas vraiment doué pour l’escalade : un faux roman de montagne et le portrait d’un antihéros, image possible de l’écrivain au travail.
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… et aussi :
Le Goût de l’intime (Mercure de France)
Un ensemble de textes dus à des auteurs de toutes les époques, autant de manières de mettre en scène une notion « floue » mais essentielle.
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Les Moments littéraires n° 51
Un dossier consacré à l’écrivain Daniel Arsand, avec entretien et extraits de son Journal. Et bien d’autres pages placées sous le signe du souci de soi, centre d’intérêt de cette excellente revue.
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Par Pierre Ahnne le 30 Janvier 2024 à 17:29
10, villa Gagliardini, Marie Sizun (Arléa)
Marie Sizun raconte son enfance et sa mère en racontant l’appartement qui les abrita. La simplicité et la grâce.
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En vérité, Alice, Tiffany Tavernier (Sabine Wespieser)
Entre la relation d’emprise qui la lie à son compagnon et son travail dans le cadre du « promotorat de la cause des saints », Alice cherche sa vérité et la vérité. Métaphysique et dérangeant.
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Un espion en Canaan, David Park, traduit de l’anglais par Cécile Arnaud (La Table ronde-Quai Voltaire)
Mickey, ancien de la CIA, écrit le récit tardif d’une éducation qui commence à Saïgon en 1973 et se termine de nos jours dans le désert du Nouveau-Mexique. Une nouvelle descente au cœur des ténèbres.
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Qui-vive, Valérie Zenatti (L’Olivier)
Devenue étrangère à notre monde bouleversé, Mathilde, en quête de sens, prend l’avion pour Israël. La grande traductrice d’Aharon Appenfeld raconte l’histoire d’une renaissance dans un pays en proie au doute.
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Le Fantôme de Suzuko, Vincent Brault (Héliotrope)
Vincent, double de l’auteur montréalais, revient à Tokyo pour y chercher le souvenir d’une amie morte. Érotisme de l’absence et de la ville.
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Dans la maison de mon père, Joseph O’Connor, traduit de l’anglais par Carine Chichereau (Rivages)
L’écrivain irlandais s’inspire de la vie de Hugh O’Flaherty, prêtre du Vatican et héros de la Résistance. Passages secrets, périls, Rome la nuit, la Gestapo veille…
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Par Pierre Ahnne le 28 Novembre 2023 à 17:40
Le Portrait de mariage, Maggie O’Farrell, traduit de l’anglais par Sarah Tardy (Belfond)
L’écrivaine irlandaise, imaginant la brève existence de Lucrèce de Médicis, fait d’elle une artiste peintre : charmes du roman historique, féminisme sans discours, intensité des perceptions.
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Mississippi, Sophie G. Lucas (La Contre-Allée)
La poétesse raconte l’histoire des gens « ordinaires » de sa famille, de 1868 à nos jours. Une écriture, mais beaucoup d’intentions.
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Horcynus Orca, Stefano D’Arrigo, traduit de l’italien par Monique Baccelli et Antonio Werli (Le Nouvel Attila)
Ce chef-d’œuvre paru en 1975 et enfin traduit entrelace l’Histoire au mythe pour raconter le retour chez lui d’un marin sicilien en 1943.
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Terre, mère noire, Kristian Novak, traduit du croate par Chloé Billon (Les Argonautes)
L’auteur croate transforme le récit d’une enfance au village en conte de fées terrifiant à l’ombre de la grande Histoire.
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Pour qui je me prends, Lori Saint-Martin (L’Olivier)
La Canadienne Lori Saint-Martin conte sa rupture, sociale et linguistique, avec son milieu d’origine, en passant de la hargne à des sentiments plus convenus.
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Enfance, Tove Ditlevsen, traduit du danois par Christine Berlioz et Leila Flink Thullesen (Globe)
Le premier des trois tomes autobiographiques de l’écrivaine danoise morte en 1976 : une enfance ouvrière sans commentaires ni fioritures, et la naissance d’une vocation.
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Par Pierre Ahnne le 31 Octobre 2023 à 17:42
Georgette, Dea Liane (L’Olivier)
La jeune écrivaine d’origine syro-libanaise parle de celle qui fut sa nourrice et bien plus : une réflexion subtile sur la mémoire, les classes, les images et les mots.
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Psychopompe, Amélie Nothomb (Albin Michel)
La plus prolifique et la plus décriée de nos romancières n’écrit que des contes. Celui de cet automne narre sa métamorphose en oiseau, et livre des pages admirables sur l’écriture en tant que vol.
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Père éperdu, Daniel Gustafsson, traduit du suédois par Jean-Baptiste Bardin (Rivages)
Un homme en crise cherche des gants pour son fils : contretemps, souvenirs, angoisses… Stockholm est un labyrinthe métaphysique.
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Le Dimanche du souvenir, Darragh McKeon, traduit de l’anglais par Carine Chichereau (Belfond)
Depuis qu’il a assisté à un attentat de l’IRA, Simon souffre d’épilepsie. Il s’en guérira en imaginant la vie d’un double de lui-même qui aurait été membre de cette organisation – c’est la bonne moitié du roman, nerveuse, noire et profonde.
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Le Voyage au Maroc, Nicolas de Staël (Arléa)
Les textes et les dessins, en partie inédits, d’un peintre encore jeune et qui découvre un autre monde. La justesse et l’intensité des phrases égalent celles du trait.
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Ravissement, Sur un tableau du Caravage, Martine Reid (Arléa)
Qu’est-ce qui fait dire d’un tableau qu’on le juge « le plus beau qui ait jamais été peint » ? L’essayiste dessine, autour de ce mystère, d’élégants, captivants et baroques détours, qui constituent peut-être la seule réponse possible.
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Manhattan Project, Stefano Massini, traduit de l’italien par Nathalie Bauer (Globe)
Sans représentation, sans fiction, sans commentaires, par la seule force du texte et de la prose coupée, le dramaturge italien raconte l’épopée de la bombe. Impressionnant.
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Une fille de province, Johanne Rigoulot (Les Avrils)
La narratrice retourne dans la ville de son enfance et sur les traces d’une ancienne condisciple victime d’un destin tragique. La forme, singulière, tient plus de l’essai que de la littérature.
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Western, Maria Pourchet (Stock)
Pour raconter l’amour et interroger les mots qui pourraient le dire aujourd’hui, l’écrivaine française construit un roman romanesque, virevoltant, brillant… peut-être trop.
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